Petit rappel au formalisme indispensable
Depuis ce matin à 11h46 la nouvelle de la renonciation de Joseph Ratzinger au pontificat a fait taire tous commentaires concernant la viande chevaline, le mariage pour tous et d’autres navrants sujets. Faut-il voir dans cela le premier miracle de Benoit XVI ? Santo subito ! *
Dans le concert de louages, critiques, interrogation et élucubrations de vaticanologues confirmés ou débutants, un mot revient obsédant :
démission. Ainsi, le Pape, Pontife de l’Eglise Catholique et Souverain de l’Etat de la Cité du Vatican, vient d’être comparé, sans malice et par ignorance, à n’importe quel président, ministre ou
p-dg. Enième prévue de la banalisation triomphante : un souverain (et le Pape en est un, la forme juridique de la Cité du Vatican est « monarchie absolue élective »), abdique, ne démissionne pas.
Alors que le sage Joseph Ratzinger s’apprête à retourner à ses études théologiques favorites, nous ne pouvons nous empêcher de considérer que l’annonce de son abdication intervient le 11 février, jour anniversaire des Accords du Latran (i Patti Lateranensi), soit la réconciliation officielle entre la papauté et le royaume d’Italie, en 1929.
Et, maintenant, un passionnant conclave nous attend !
*Saint tout de suite !
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