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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 22:19

Le très très grand n’importe quoi est toujours parmi nous !

hitler.jpgPresque 70 ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale et la fin du nazisme en Europe, on retrouve encore des nostalgiques de la cause brune éparpillés ci et là… Dans la presque totalité des cas, il s’agit d’individus socialement et culturellement très pauvres, le plus souvent affublés d’un crâne rasé, d’yeux porcins et d’une immodérée passion pour la bière et le football. Le mélange explosif de ces éléments, favorisé par un QI légèrement inférieur à celui d’un rocher du Rhin, produit des bagarres dans les stades et le saccage ponctuel de gares et de boutiques. Ces pitoyables énergumènes braillent le bras levé singeant le salut nazi et, pour leur inconduite et indiscipline subiraient sans aucun doute les foudres et les punitions de n’importe quel sergent major des SS revenu de l’Enfer pour leur apprendre à marcher au pas…

Ces éléments vulgaires et folkloriques ne nous inquiètent trop… Leur bêtise, leur banalité et leur faiblesse intellectuelle les cantonne aux marges de la politique et de l’Histoire. Les partis jadis d’extrême droite qui entament leur voyage vers les mœurs constitutionnels renient leurs anciens gros bras, désormais imprésentables, tant ils sont conscients que toute bataille politique finit toujours par se gagner au centre.

D’autres personnages, en revanche, suscitent notre perplexité, en s’adonnant à des délirantes professions de foi hitlérienne. Cet hiver John Galliano s’est donné en spectacle dans un café du Marais (que nous avons eu le plaisir de fréquenter il y a quelques années) où, sous l’emprise de la boisson, a déclaré  « I love Hitler » et à la suite de ça, se faisant immédiatement débarquer de LVMH. Et ces jours-ci, au festival de Cannes, le metteur en scène Lars von Trier s’est lui aussi laissé aller à son panégyrique en l’honneur du petit caporal autrichien… Entre les cris indignés des amoureux du politiquement correct et les interrogations blasées de ceux qui voudraient y voir l’énième provocation dadaïste, nous nous contentons d’une simple réflexion historique.John-Galliano.jpg

L’Allemagne de Monsieur Hitler n’était pas un jardin des arts florissants (sauf peut-être avec le cinéma de Leni Riefenstahl) et toute expression artistique loin des canons lugubres et rustiques de l’éthique national-socialiste était inexorablement condamnée au bucher : livres de Thomas Mann, dessins de Georg Grosz, théories de Freud… Or, dans le monde pur et dur de la Hitlerjugend, quelle place et quelle considération aurait pu trouver un personnage à l’ambiguïté sexuelle affichée tel Mr Galliano où un peintre de la déchéance morale et sociale tel Mr von Trier ? L’exil dans le meilleur des cas, où des issues plus néfastes encore auraient été leur sort… Leur ridicule pose hitlérienne n’a rien de politique. Obéissant à leur quête du statut d’ « artiste maudit » ils nomment ce qui est resté l’unique tabou de la société occidentale : Hitler. A une époque où Dieu et le Diable sont devenus des personnages de publicité et où l’Eglise fabrique des saints comme s’il s’agissait d’attraction de Disneyland, leurs supposées « rébellion » et « originalité » les poussent vers le seul scandale possible… N’y voyons pas un inquiétant retour de nostalgie pour le nazisme, mais seulement les gestes incohérentes de personnages en manque d’esclandre…

Quant à Adolf Hitler, quelle fut véritablement sa fin ? Selon nos sources, il navigue aux fonds des mers à bord d’un sous-marin, en compagnie d’Elvis Presley et … d’Oussama Ben Laden !

 

Crédit images : Google Images

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Politiquement conservateur mais trop libre d'esprit pour être un homme de parti.
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