Des souris mais pas des hommes
L’imagerie populaire nous présente les rats, animaux qui ne jouissent pas d’une réputation d’élégance et de noblesse, en train de fuir précipitamment le navire qui sombre. Nous avons même eu l’occasion de regarder une scène de ce genre lors de la rediffusion de « Titanic » de James Cameron.
Des imitateurs de ces aimables rongeurs se produisent en ce moment sur la scène politique : il est en cours une éhontée transhumance d’anciens bénéficiaires de l’actuelle majorité présidentielle vers le candidat auquel les sondages attribuent la victoire (http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/04/18/les-soutiens-de-derniere-heure-se-multiplient-pour-le-favori-des-sondages_1687021_1471069.html).
Nulle intention partisane de notre part ; simplement un constat de rare élégance…
Que leur pelage soit bleu ou rose, leur nature de souriceaux demeure immuable.