Par temps d’instabilité et de pertes de repères, rien ne vaut mieux que la recherche des valeurs sûres et traditionnelles. Pour ces raisons, nous sommes reconnaissant vers la Hammer, mythique maison de production anglaise qui lança dans les années 50 et 60 des films d’horreur si british et fascinants tels que « Le cauchemar de Dracula » ou « La malédiction des pharaons », source de terreur et délice pendant notre enfance, et qui revient avec cette « Dame en noir ». A la différence des films continentaux qui essayent de singer la ghost story à l’anglaise, ici tous les ingrédients sont justement dosés et à la bonne place, en nous proposant des un agréable exercice de style, bien servi par le jeux des acteurs : une histoire qui trouverez dignement sa place dans le justement célèbre « Livre des fantômes anglais » de Lord Halifax. Et, last but not least, fait désormais rare en fait de cinéma, nous sortons de la salle satisfait d’avoir vu ce qu’on souhaitait voir en y entrant.